L'AIN
Au lendemain, de l'appel du 18 juin 1940, la France et l'Ain se mobilisent pour organiser la résistance. L'Ain répond vite aux attentes du GENERAL DE GAULE. Dès l'automne 1940, des réseaux se forment. Les initiatives individuelles ou par petit groupe se succèdent et se transforment par la suite par des groupes plus importants diriger par des hommes connus tel ROMANS-PETIT qui dirigea durant la guerre le maquis du département de l'Ain.
L'Armée secréte (AS), va se structurer et s'organiser dès la fin 1942. En février 1943, l'instauration du Service du Travail Obligatoire (STO) donnera naissance au "maquis". Les réfractaires,vont affluer dans l'Ain et surtout dans les montagnes.
ROMANS-PETIT, s'occupera d'accueillir les réfractaires et de les héberger dans les camps. Il structura le maquis.
En récupérant de la nourriture et des vêtements, les maquis de l'Ain obtiendront la logistique nécessaire à leur survie. Le seul désagrement sera le manque de parachutage d'armes pour le combat suivant certaines régions du département.
Les Allemands tentèrent plusieurs attaques des maquis mais les résistants réussir à les repousser au pris de combats sanglants. En réponse aux exactions Allemandes, les résistants appliquérent la stratégie de la guérilla voulu par le COLONEL ROMANS-PETIT:
-sabotage des voies de communication:
-attaque de convois et de points stratégiques,
-combat contre les troupes Allemandes..., grâce à ses actions, les résistants furent prêt pour le débarquement Alliés en NORMANDIE.
La retraite Allemande commence à partir du débarquement allié en Provence du 15 août 1944. Les troupes de ROMANS-PETIT, s'illustrèrent encore par d'importantes actions armées, comme par exemple l'affrontement de BOURG-EN-BRESSE, qui s'imbolisa la libération du département de l'Ain. A cette bataille, Louis BONAZ y assista et permis à l'Ain de se dégager de l'envahisseur.
Cependant, pour les maquis de l'Ain, le combat ne s'arrête pas là. Il leur faudra se porter en renfort sur d'autres secteurs où le reflux de l'armée allemande ne s'effectue pas sans difficulté, notamment sur le front des Alpes, dans le Haut-Jura et en Alsace. Incorporés à l'armée régulière, bon nombre de résistants de l'Ain lutteront encore pendant une année pour que la défaite allemande soit définitivement consommée et que ne cessent enfin les combats, le 8 mai 1945
voir: Biographie de Louis BONAZ et ROMANS-PETIT